Décontraction évanouie

Bonjour à toutes et tous,

Une perte de décontraction musculaire du haut du corps (perte de fluidité, quoi...) vient régulièrement me gâcher quelques parties. J'ai alors un mal de chien à enrayer l'escalade de la violence.
Plus je rate de coups, plus je me crispe, j'assomme alors la balle, montée à l'arraché, retour teigneux, rythme débile etc...et donc, je rate encore plus de coups, je crispe encore davantage, etc.
Bref, avez-vous des trucs pour réanimer (d'un coup de baguette magique, ce s'rait bien^^ ) une décontraction évanouie???
m'si m'sieu'dam.

El Lilo a écrit:

Bonjour à toutes et tous,

Une perte de décontraction musculaire du haut du corps (perte de fluidité, quoi...) vient régulièrement me gâcher quelques parties. J'ai alors un mal de chien à enrayer l'escalade de la violence.
Plus je rate de coups, plus je me crispe, j'assomme alors la balle, montée à l'arraché, retour teigneux, rythme débile etc...et donc, je rate encore plus de coups, je crispe encore davantage, etc.
Bref, avez-vous des trucs pour réanimer (d'un coup de baguette magique, ce s'rait bien^^ ) une décontraction évanouie???
m'si m'sieu'dam.

Je dis que certains savent à quel endroit le mettre............

peut-être travailler ta respiration....si tu as une bonne oxygénation, ton corps se crispera moins...mais aussi un travail mental pour éviter de revenir sur les mauvais coups et se concentrer sur les suivants.

pour la baguette magique, il te reste à contacter Harry P.

Effectivement, un travail sur ta respiration t'aiderait, pendant ton parcours et surtout à l'adresse. Mon pro m'avait appris au practice à inspirer pendant la montée et expirer dans la descente. Bon, je fais pas ça sur le parcours, mais ça fait prendre conscience que tes muscles répondent beaucoup à ta respiration.

J'ai vécu ça en juin et j'ai vite compris que ma crispation venait de mes départs foireux au drive qui me minaient tout le reste du trou et de la partie.

Le premier remède pour moi a été de supprimer la cause de mes tourments: Drive au frigo sur les conseils de Gastel. Depuis un relachement total avec mon bois 3, un plaisir revenu et des cartes de score éclatées

Alors plutôt que de jouer sur les effets, essaie de corriger la cause......

Maintenant la respiration doit te permettre de "survivre" à ces douloureux moments. Essaie de trouver un partenaire de jeu qui te parle d'autre chose que de golf sur le parcours.
Mon expérience d'hier: ai rencontré et joué avec un ancien responsable du courrier diplomatique . On a voyagé toute la partie. Résultats 18 trous en +20 malgré l'eau et les greens carottés.

La fumette, mon ami, la fumette...

Merci de vos réponses...
Effectivement, un travail sur la respiration doit aider.
Je trouve complètement folle cette perte de contrôle. J'ai beau me conditionner mentalement à y aller tout doux, dans ces moments, l'animal reprend le dessus et termine le mouvement à l'arrach'. Régression totale...
Tiens, la régression technique qui déboule quand on est en difficulté, c'est un grand classique de l'escalade, ça...
J'avais constaté dans cette activité qu'avec l'expérience, on repousse le moment où (nooon!) on devient en difficulté, et que l'on régresse moins gravement quand ça arrive.

Sinon, le coup d'éviter les clubs qui mettent en difficulté (à cause d'une proportion de réussite trop faible) est valable, je crois. Jouer un club bien maîtrisé plusieurs fois à la suite m'a permis quelques fois d'enrayer la spirale infernale. Le problème, c'est que quand on a raté quelques coups de manière pitoyable, on a un mal de chien à prendre un club plus court, à cause de la perte de lucidité qui marche avec (encore du manque d'oxygène, ça???) qui pousse malgré nous à vouloir "aller plus loin" pour rattraper les coups perdus. Evidemment, c'est une erreur : adieu le score, bonjour la croix

AU fait, Realswimer, tu m'en voudrais beaucoup de pas suivre ton conseil à la lettre???

Pas de souci.

Pasglop43 a écrit:

J'ai vécu ça en juin et j'ai vite compris que ma crispation venait de mes départs foireux au drive qui me minaient tout le reste du trou et de la partie.

Le premier remède pour moi a été de supprimer la cause de mes tourments: Drive au frigo sur les conseils de Gastel. Depuis un relachement total avec mon bois 3, un plaisir revenu et des cartes de score éclatées

Alors plutôt que de jouer sur les effets, essaie de corriger la cause......

Maintenant la respiration doit te permettre de "survivre" à ces douloureux moments. Essaie de trouver un partenaire de jeu qui te parle d'autre chose que de golf sur le parcours.
Mon expérience d'hier: ai rencontré et joué avec un ancien responsable du courrier diplomatique . On a voyagé toute la partie. Résultats 18 trous en +20 malgré l'eau et les greens carottés.

pas évident,ça mais effectivement très efficace !

Un autre truc... Jouer le coup à 50/70% de la puisssance habituelle...
Très vite, on trouve le relachement...

A tester au practice avant ?

vlaotchoz a écrit:

Pasglop43 a écrit:

J'ai vécu ça en juin et j'ai vite compris que ma crispation venait de mes départs foireux au drive qui me minaient tout le reste du trou et de la partie.

Le premier remède pour moi a été de supprimer la cause de mes tourments: Drive au frigo sur les conseils de Gastel. Depuis un relachement total avec mon bois 3, un plaisir revenu et des cartes de score éclatées

Alors plutôt que de jouer sur les effets, essaie de corriger la cause......

Maintenant la respiration doit te permettre de "survivre" à ces douloureux moments. Essaie de trouver un partenaire de jeu qui te parle d'autre chose que de golf sur le parcours.
Mon expérience d'hier: ai rencontré et joué avec un ancien responsable du courrier diplomatique . On a voyagé toute la partie. Résultats 18 trous en +20 malgré l'eau et les greens carottés.

pas évident,ça mais effectivement très efficace !

ca depend... des fois je parle a mes adversaires d'autre chose que le golf et ca les tend....va savoir charles !

relache bien tes épaules avant de taper

El Lilo a écrit:

Bonjour à toutes et tous,

Une perte de décontraction musculaire du haut du corps (perte de fluidité, quoi...) vient régulièrement me gâcher quelques parties. J'ai alors un mal de chien à enrayer l'escalade de la violence.
Plus je rate de coups, plus je me crispe, j'assomme alors la balle, montée à l'arraché, retour teigneux, rythme débile etc...et donc, je rate encore plus de coups, je crispe encore davantage, etc.
Bref, avez-vous des trucs pour réanimer (d'un coup de baguette magique, ce s'rait bien^^ ) une décontraction évanouie???
m'si m'sieu'dam.

En plus de la respiration (avec une expiration complète), il y a un truc que je fais de temps en temps dans ce cas :
Je me contracte de tout mon corps (d'aucuns diraient bander les muscles ) 3 fois de suite pendant 3 secondes et je relâche en expirant.
Je fais cela un petit moment avant de commencer ma routine.

Merci pour vos réponses...
Au fond, la décontraction est sans doute un des problèmes majeurs de ce jeu. Dès que les raideurs s'installent, la première chose à en pâtir, c'est le rythme et on se retrouve à essayer de construire une fluidité artificielle, ce qui n'est pas facile.
Je suis en train de lire "Chaque coup doit avoir un objectif", qui cache derrière un titre un peu con-con, un livre riche contenant plein de réflexions judicieuses sur la gestion du mental, et des conseils pratiques que je trouve très pertinents.

Est-ce que le problème n'est pas d'abord dans la gestion du jeu plus qu'un problème physique?
Je vais essayer de m'expliquer...
Si on rate un coup on se crispe, si on se crispe on rate le coup suivant et ainsi de suite...
L'idée est donc de faire un bon coup après un mauvais ( y vont se dire il est taré celui là!) et pour faire un bon coup il faut jouer un coup facile.
Illustration:
Sur un par 4: mauvais drive dans fe petit rough balle pas très bien plaçée,reste disons 180m
1ère solution: jouer un bois trois magnifique qui va s'arreter sur le green et tout ça après avoir fait une mer... au départ!
2ème solution: sortir tranquille du rought avec un PW pour se recentrer sur le fairway à 100 m du trou puis jouer un petit 9 peinard donc deux coups faciles et arrivée sur le green détendu pour jouer 2 putts et faire un bon bogey
Alors comment trouvez vous l'histoire?
Le plus difficile dans tout ça c'est de s'y tenir
Bon c'est le week end alors bon golf

olivier a écrit:

Le plus difficile dans tout ça c'est de s'y tenir
Bon c'est le week end alors bon golf

là tout est dit !

Hé bien moi, je suis d'accord ! Faut faire comme tu dis !
Mais j'ai pas envie... alors je fais 4 tôles, ça se finit par un triple mais je me suis fait plaisir. Et j'ai donc atteint mon objectif malgré mon index qui stagne et qui risque même de s'effondrer.
Est ce qu'un drive extraordinaire, une approche à 20 centimètres ou un putt rentré de 15 mètres ne valent pas quelques couillonades liées à des risques inconsidérés qui se soldent souvent par des scores horrifiques.
Moi, je pense que si.

Il y a sans doute un temps pour se donner l'occasion de réussir des "coups impossibles", et un autre aussi pour ne même pas les tenter.
Savoir discerner l'un de l'autre est peut-être une des clés du jeu.
Et se faire plaisir à jouer le golf qu'on aime en est à coup sûr une autre.
Alors, faisons-nous plaisir !

francois a écrit:

Effectivement, un travail sur ta respiration t'aiderait, pendant ton parcours et surtout à l'adresse. Mon pro m'avait appris au practice à inspirer pendant la montée et expirer dans la descente. Bon, je fais pas ça sur le parcours, mais ça fait prendre conscience que tes muscles répondent beaucoup à ta respiration.

Je reviens sur cette notion de respiration.

Sur les swings, aujourd'hui je bloque ma respiration mais je crois que c'est pas très bon!! votre avis.
Pour le putting, je bloque également la respiration, mais est ce également lameilleure solution???

L'apnée n'est pas la méthode la plus en vogue dans les bouquins de coaching que j'ai pu lire. En principe, c'est l'expiration qui est préconisée, pendant tout le swing, ou au minimum à partir de la transition. Avec de la part de tous les auteurs un accent particulier mis sur l'importance de la respiration.
Mais si ça te va bien autrement...

À ne pas négliger également : l'hydratation.
Quand j'ai ce genre de problème, je me focalise sur un point technique particulier, à l'exclusion de tout autre. Parfois, ça marche.